Vous souhaitez découvrir la pêche en Guadeloupe ? Nous avons souhaité vous partager notre expérience durant 7 jours de pêche en compagnie de guides de pêche et d’amis avec lesquels nous avons découvert les merveilles de l’île.
La Guadeloupe est une île des caraïbes françaises, ou le potentiel halieutique est incroyablement diversifié. C’est un endroit magique pour capturer plusieurs espèces emblématiques comme le snook, le tarpon ou encore le bonefish. Nous nous sommes rendus sur place afin de rencontrer entre autres deux de nos partenaires Rodmaps, Julien et Vincent.
Résidant en Guadeloupe depuis plus de 17 ans maintenant, Julien a passé beaucoup de temps au bord ou sur l’eau. Il connaît désormais la Guadeloupe comme sa poche. Il co-créé l’association Guadeloupe pêche passion permettant à tout le monde de découvrir la pêche en Guadeloupe au leurre. Depuis lors, 10 challenges de pêche en Guadeloupe sont organisés tous les ans.
Il valide en 2014 son diplôme de guide de pêche et partage depuis lors son expérience à bord de son Skiff.
Vincent est aussi guide de pêche en Guadeloupe depuis quelques années. Il prend poste sur le deuxième bateau de Julien avec qui il forme une équipe complémentaire. en 2018. Il nous fera découvrir dans les prochains jours les joies de la pêche en guadeloupe depuis ses kayaks à pédales.
Notre rencontre avec Julien est plus que chaleureuse ! Nous sommes impatients de pouvoir découvrir les joies de la pêche en Guadeloupe et des poissons dont l’île dispose.
Pour ce 1er jour de pêche en Guadeloupe, nous embarquons sur le skiff de Julien pour une pêche sur le lagon. Une petite navigation s’impose mais aussi les consignes de sécurités mise en place par notre guide. Nous parlerons par exemple le positionnement du matériel dans le bateau pour ne pas trébucher, l’écrasement des ardillons ou encore la manière de se tenir pendant la navigation.
Nous commençons la pêche d’en environ 10 mètres d’eau. Je commence au casting jig en raclant le fond, tandis que Matthieu et Julien pêchent au shad en pleine eau en action linéaire et cranking. Les premiers poissons ne se font pas attendre. Julien se fait rapidement coffrer son shad par une magnifique carangue jaune. Le combat est épique sur une canne aussi légère, mais après plusieurs rushs, elle finira par rendre les armes.
Quelques minutes après, Matthieu touchera un tarpon au shad à la tombée, mais il sectionnera la ligne juste après le 1er jump hors de la surface. Pas de chance… Mais en attendant, je ferre coup sur coup deux petites carangues coubali (caranx crysos) et une carangue jaune moi aussi!
Je continue à gratter le fond au métal jig et c’est un Atlantic Croaker (micropogonias undulatus) qui remontera au bateau. Un poisson pas si évident que ça à attraper me dit notre guide de pêche. Une nouvelle espèce validée pour le team Rodmaps.
Matthieu reprend de la confiance en pêchant au jerkbait et se fait atteler à un joli barracuda qui nous montrera ses talents d’acrobate. Julien notre guide nous explique que la manipulation de cette espèce peut être dangereuse. Il est donc conseillé d’être particulièrement vigilant afin d’éviter de graves coupures.
Les poissons ont l’air de réagir sur des leurres brillants et avec des nages plutôt agressives. C’est pour cela que Julien sort une blade. Après seulement deux lancers, un très gros poisson est pendu sur sa canne ! Au même moment, j’entends le moulinet de Matthieu qui hurle à son tour. Il s’agit d’un doublé. Le poisson de mon associé est le premier à se rendre. C’est une carangue jaune.
Séance photo et remise à l’eau pendant que le combat de Julien s’éternise sans jamais voir le poisson. Au final nous apercevons le fish quelques minutes plus tard. Un splendide thazard que l’on mesure à 125 centimètres !
Un géant pour un poisson qui se trouve dans le lagon. Nous avons eu de la chance de ne pas s’être fait couper la ligne avec un combat aussi long sur du matériel aussi léger. Il était piqué à l’extérieur de la gueule par une seule branche du triple. On a eu chaud mais on l’a eu !
Petit briefing pour voir ce que l’on décide de faire pour la suite. Vu que le temps est clément, nous décidons d’aller derrière la barrière de corail pour attraper de nouvelles espèces de poissons. C’est alors que sortons de l’eau quelques petits mérous des roches postés à l’affut de proies vulnérables.
Nous choisissons ensuite de passer le shallow pour pêcher la cassure en speed jigging. Quelques petits poissons viendront nous rendre visite. Le EVERGREEN Wolfram s’avère particulièrement efficace sur ce type de pêche. Mais pas de chance car les thazards sont eux aussi de sortie, nous y laisserons quelques jigs.
Cette première journée aura été riche en émotions, en nombre et surtout en diversité de poisson. Nous
Les conditions météorologiques étant favorables et vu la forte activité qu’il y avait derrière la barrière de corail le 1er jour, nous décidons de retourner sur les tombants dans cette zone.
Une prospection au sondeur s’impose afin de trouver des boules de poissons en suspension dans la couche d’eau. Heureusement que Vincent a coulé quelques jigs à temps car le nombre de coupes risque d’être très élevé aujourd’hui.
Dans un premier temps, nous voyons de l’activité en surface. On attrape donc les cannes équipées de leurres de surface, et après quelques coups de poppers, une attaque explosive arrive sur mon leurre de la part d’un barracuda dopé aux stéroïdes.
On insiste un peu mais rien de plus en surface…. Nous repassons donc en pêche profonde pour essayer de leurrer des poissons pélagiques.
Les conditions sont assez idéales pour jigger : pas de vent, très peu de courant, mer d’huile. Les jigs entre 80 grammes et 130 grammes seront donc parfaitement adaptés.
Après de multiples coupes et la casse d’une canne jigging au ferrage, Paul arrive tout de même à ferrer un Thazard avec un métal jig de 80 grammes.
Pour parer aux nombreuses coupes, nous décidons de nous équiper de bas de lignes en acier mais aussi de faire les assists hooks en acier. Mais là, le nombre de touches chutte radicalement ! Nous ne touchons plus rien pendant plus d’une heure. Nous revenons donc sur nos pas afin de savoir si l’acier change quelque chose au comportement des poissons.
Dès la mise en place du shock leader, les touches ne tardent pas à se faire sentir dans la canne. Nous continuons notre recherche et c’est à mon tour de me faire atteler par quelque chose de très gros. Le poisson est surpuissant ! Il n’y a rien à faire pour le stopper sur ma 30lbs et la ligne finit par couper. Un nouvel échec qui commence à tous nous mettre sous pression…
Cependant nous ne nous avouons pas vaincus, on remarque que les poissons qui nous coupent sont toujours bien décalés dans la couche d’eau. Paul me prête son jig fetish. J’y rajoute un octopus sur l’hameçon simple pour donner un coté planant et pour cibler l’attaque des prédateurs directement dessus.
Je décide donc de manier mon métal jig sur le fond comme un leurre souple ou un inchiku. La touche est quasiment instantanée, un combat titanesque s’enchaîne, le poisson est gros et il est particulièrement rapide et puissant car mes 10 kilos de frein sur mon moulinet RYVL GT10000 Ultra ne le stoppe pas. Il est possible avec ce moulinet d’aller jusqu’à 30kg, cependant je préfère ne pas prendre de risques et combattre ce poisson dans mes moyens physiques.
Matthieu, Vincent et Paul observent en direct sur le sondeur le poisson monter, mais il n’est pas seul et de gros échos de la même taille que lui le suivent. Nous pensons forcément à une armada de requins. C’est juste avant de crever la surface que nous apercevons un magnifique requin soyeux qui se décroche juste devant le bateau. Pas besoin de le manipuler ni de prendre des risques. Le requin se met à nager en surface histoire de se remettre de ses émotions. Nous le suivons au thermique afin de bien l’observer jusqu’à le voir replonger dans les fonds marins.
Toute l’équipe est très enthousiaste de cette fabuleuse prise. La pêche des requins aux leurres n’est jamais chose facile, c’est donc une grande satisfaction pour nous tous d’en avoir touché un lors de cette journée de pêche en Guadeloupe.
Nous enchaînons ce deuxième jour de pêche sur une zone beaucoup moins profonde entre 10 et 30 mètres de profondeur en light tackle. Le but pour nous étant d’attraper de nouvelles espèces grâce à des castings jigs entre 15 et 30 grammes.
Nous ferrons un festival de touches. Les poissons sont là et en nombre. Plusieurs variétés de mérous et de snappers mais aussi des poissons lézards et carangues diverses.
Autour de nous, des chasses de bonites éclatent. Vincent, notre guide, nous explique qu’elles sont très dures à capturer car elles chassent des micros alevins.
Le problème n’est pas de pêcher avec des leurres souples minuscules mais d’avoir une plombée assez lourde pour lancer assez loin avec un hameçon très court adapté aux micros leurres souples. Il doit être aussi assez costaud pour résister à leur force ! Mise en place du coup de la spécial jighead JABBERS : MATCH HEAD ! Accompagné d’un tiny fluke ZOOM. Les bonites n’ont pas réussi à résister !
Pour ce 4ème jour de notre séjour de pêche en Guadeloupe, nous retrouvons Paul et Mathilde de Mr and Mrs Fish pour un rendez-vous matinal à 06h sur un de leur spot favori en streetfishing.
Nous commençons la recherche des carnassiers aux alentours des pontons en bois qui bordent cette baie. Cependant les accès sont assez restreints. Mais très vite dans les structures se situant dans nos pieds, nous arrivons à sortir des pufferfishs qui se font un plaisir de découper nos leurres souples et nous marquer les casting jigs!
Ensuite nous enchainerons deux petits mangroves snappers sur le même genre de pits. Les tailles restent modestes mais c’est amusant !
Ces quelques poissons pris, Paul et Mathilde décident de changer de spot afin de décider les babys tarpons qui se cachent dans la mangrove guadeloupéenne. C’est une pêche de canaux qui ressemble à ceux que l’on peut trouver en métropole.
Au départ nous ne voyons que quelques tilapias qui boudent nos leurres. Ils ont un comportement très passif, voire même léthargique.
Rapidement, Paul nous sort deux babys tarpons en deux lancers dans des fonds de baies exigus.
Matthieu lui aussi va nous sortir deux tarpons coup sur coup au OSP Dolive Stick 3″5. Ce nouveau spot est immense, les poissons ont l’air d’être dehors et ils répondent plutôt bien sur nos leurres !
Cependant, les touchent finissent par se stopper net ! Du coup, changement de programme.
Nous fonçons vers un nouveau spot aux abords d’un port de pêcheurs professionnels. On aperçoit des tarpons en activités en surface au milieu des bateaux. Je lance mon stickbait Jabbers Honcho pencil 95, et je touche un magnifique tarpon qui se décroche au deuxième saut! La poisse!!!
Nous continuons la prospection, entre les bateaux, et c’est au tour de Matthieu de se faire aspirer son leurre : OSP DoliveStick 3″5. Le tarpon délivre un beau combat et c’est là qu’un barracuda mètré vient se coller au tarpon afin de pouvoir y gouter. Heureusement Matthieu arrive à le sortir de l’eau à temps pour une séance vidéo !
Vu le moment de frénésie, nous ne prenons pas de photo de ce tarpon et continuons à pêcher. J’aurai une grosse attaque en surface sur mon popper, mais le poisson se décroche encore une fois ! C’est vraiment galère de piquer ces poissons en topwater à cause de leur mâchoire osseuse.
Nous nous décalons un peu à l’extérieur du port, nous apercevons un banc de tarpons en train de se faire dorer la pilule au soleil comme des black-bass. Matthieu lance son OSP Dolive Stick et un petit l’intercepte! Combat de dingue et mise au sec!
On remarque que le groupe de tarpons s’est à peine décalé, Mathilde lance et ferre un très beau tarpon ! La vidéo ci-dessous :
La matinée a été riche en émotions, nous allons donc nous restaurer au fast food local pour y manger certaines spécialités !
Mr and Mrs Fish nous quittent après le repas, “travail oblige” ! Nous continuons Matthieu et moi à chercher les tarpons dans des canaux de la ville. Nous trouvons une zone ou les poissons sont tous regroupés et là les touches et les prises ne se comptent plus, on arrête de compter à 300 touches ! C’est juste une dinguerie !
Nous en profiterons pour tester l’ensemble de notre matériel et leurres afin de desceller une quelconque technique phare.
Les poissons s’enchaîneront grâce notamment au Dolive Stick 3″5 en texan non plombé en alternant jerk et longues pauses. Nous remarquons que les légers mouvements de marée influaient énormément sur l’activité des baby tarpons et sur leurs attaques. N’hésitez donc pas à varier les leurres et les animations lorsque les touches s’arrêtent brusquement !
En effet, le Honcho Pencil devient par la suite notre clé pour déclencher la plupart des poissons ainsi que le classique Rudra SP d’OSP en couleur or.
Nous partons avec Scarna fishing, et notre guide partenaire, Julien Audonnet, pour un fishing trip en eau douce dans les montagnes guadeloupéennes. Le trajet se fera en 4X4 car le chemin est absolument impraticable pour des voitures lambdas. Le Range Rover de Julien est un outils indispensable pour accéder à cette rivière.
Le climat est bien plus humide içi dans cette jungle luxuriante, l’eau qui coule le long des rochers glissants est limpide et cristalline. Un cadre merveilleux pour une pêche en guadeloupe tournée vers l’eau douce.
Nous allons essayer de capturer les deux nouvelles espèces de poissons présentes dans cette rivière:
-le mulet de montagne (agonostomus monticola)
-le dormeur (eleotris amblyopsis)
Sur les conseils de Julien, nous utilisons des cannes ultra light et light, ce qui est optimal par rapport aux poids des leurres utilisés, entre 0,5 et 5gr.
Les leurres de prédilections selon Julien sont: les cuillères tournantes et ondulantes, les petits jerkbaits, et micro leurres souples.
Pour les mulets de montagnes, nous remarquons qu’ils se positionnent à l’affût dans la majorité des cas entre les cailloux et les zones de courants forts! Il est donc nécéssaire de lancer son leurre en amont pour redescendre plus vite que la vitesse du courant. C’est le comportement naturel de n’importe quelle proie dans ses eaux. Cette pêche ressemble énormement à la celle de la truite aux leurres. C’est une pêche qui nous réussit bien car nous enchaînons les prises de plus ou moins grosse tailles.
En revanche, si vous préférez rechercher les dormeurs, nous vous conseillons de lancer dans les zones calmes. Ils se tiennent très proche du fond sans bouger d’un millimètre jusqu’à ce que sa proie passe à côté de lui, ce qui aura pour effet de déclencher une attaque foudroyante. Ils sont dotés d’une robe marron marbrée, un véritable camouflage, ce qui est logique pour ce type de prédateur.
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